Aire sur la Lys, ville d’eau
Comme le nom de la commune l’indique, le patrimoine naturel d’Aire-sur-la-Lys est principalement tourné autour de l’eau. Les cours d’eau y sont nombreux et pour l’essentiel se rejoignent à Aire-sur-la-Lys ou près de la ville. La rivière principale est bien sur la Lys qui s’écoule d’ouest en est à travers une vallée large de 1,5 km entre Rincq et Moulin Le Comte.
Les affluents sont :
- – la Melde qui, par Roquetoire et Wittes, gagne la Lys à Thiennes,
- – la Liauwette, qui prend sa source à Warnes et par la Jumelle et Saint-Martin rejoint la Lys,
- – le Bruveau, qui vient de Rincq,
- – le Mardyck, qui prend sa source à Mametz, longe Saint-Quentin et avec la Lacquette traverse Aire-sur-la-Lys.
- – le Madi de Blessel, qui vient de Witternesse,
- – la Lacquette, qui par Bomy, Enquin-Les-Mines et Witternesse, rejoint Aire-sur-la-Lys,
- – la Lacque qui sert de frontière avec Lambres et Isbergues
La Lys
La ville est donc traversée par la Lys, une rivière longue de 214 km qui prend sa source à Lisbourg et qui se jette dans l’Escaut à Gand.
Elle n’est encaissée qu’une dizaine de mètres mais cela suffit pour donner l’impression que les hameaux sont érigés sur des monts. La rivière s’écoule dans un milieu plat, ce qui explique un cours complexe où les méandres, les îles, les zones marécageuses sont dénombrables en grande quantité.
La Lys a également joué un rôle décisif dans la protection de la cité lors des différentes guerres qu’a connues Aire. Vauban a notamment su faire des rivières de véritables murs contre les ennemis par un système de réservoirs et de vannes qui pouvaient à tout moment inonder la campagne. On peut par exemple encore voir l’entrée fortifiée de la rivière, à l’est de la ville
Le Canal de Neufossé
Un canal à grand gabarit, le canal de Neuffossé, a été creusé en 1950 pour joindre la Lys à l’Aa.
Il permet la circulation des péniches et autres bateaux de transport de marchandises. Il constitue donc un axe commercial important. Les bateaux de plaisance admirent le charme et la convivialité de la halte fluviale.
Les Marais d’Aire sur la Lys
De nombreux marais, langues de terre bordées d’eau, s’étendent aux portes de la ville. Ces paysages verdoyants dessinés par les saules, frênes, aulnes et peupliers, abritent une faune caractéristique.
Vanneaux huppés, chouettes chevêches, colverts, hérons cendrés, lapins et hérissons cohabitent dans ces espaces incertains où la terre se mèle à l’eau dans une hiérarchie mal assurée.
Les Ballastières
Au nord de la ville, les étangs, issus de l’extraction du ballast, forment une réserve naturelle sur 109 ha.
Vastes plans d’eau entourés d’une végétation semi-aquatique, ils constituent un site privilégié pour l’observation des oiseaux et un eden pour les pecheurs. on appelle cet endroit les Ballastières.